bafouilles

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Scalped #9

 

Résumé :

Dans la crasse et la poussière de Prairie Rose, Red Crow a construit son empire. Mais aujourd’hui rattrapé par les fantômes de son passé, l’heure est venue pour le chef de la tribu Lakota de s’amender. Sous le regard stupéfait de ses associés, il décide de mettre radicalement fin à son trafic de drogue et à ses autres activités illicites. De son côté, Dashiell, lourdement blessé, découvre enfin l’identité de l’assassin de sa mère.

 

Mon avis, en quelques mots :

Neuvième et avant dernier volume de la série orchestrée, avec maestria, par J. Aaron.

Pour rappel (et pour résumer rapidement), Scalped prend place dans une réserve indienne (en Amérique donc) et voit l’enquête de Dashiell, un enquêteur du FBI, infiltré au milieu de la mafia locale, chargé de faire tomber Red Crow le parrain local. Mais, outre ce côté polar, Scalped c’est surtout une vision brutale et réaliste de cet univers où la violence côtoie le désenchantement.

Ce neuvième volume s’ouvre sur une jolie introduction définissant par quelques hors-textes et quelques pages l’identité et les révoltes de la nation indienne. Passé le premier chapitre, le récit reprend là où il s’était arrêté dans le volume précèdent. Les évènements se précipitent un peu plus dans cet avant dernier volume et enfin, les masques (et les corps) tombent.

Difficile d’en raconter plus sans spoiler, mais ce volume est, pour moi, l’un des meilleurs de la série. Toute la brutalité de la série se concrétise et atteint son paroxysme ici. Chaque personnage y dévoile sa seconde nature et, grâce au talent de J. Aaron, le récit s’orchestre parfaitement.

 

Bref :

Ultra violent, ultra réaliste et construit à la perfection, Scalped est un récit brut qu’il ne faut absolument pas rater.



15/10/2013
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