Billy Bat #9
Résumé :
1922. Einstein, en visite au Japon, fait la connaissance du jeune Zôfu conteur de kaimihibai, un théâtre de papier. Deux ans auparavant, Zôfu, lui, rencontrait un assassin portant sur le torse un tatouage de chauve-souris… C’est évidemment elle le dénominateur commun entre l’artiste de kamishibai et le criminel !
Mon avis, en quelques mots :
Neuvième volume pour la nouvelle série de Naoki Urasawa et force est d’avouer que ça commence sérieusement à tourner en rond et surtout, plus inquiétant, à rassembler à un mauvais melting-pot de complots et de théories scientifiques controversés du 20ème siècle… A croire que N. Urasawa souhaite, dans son intrigue, faire la synthèse de tout ce qu’il a trouvé sur le web, sans forcément saisir toutes les implications de ces théories, pour le mettre dans sa série.
Alors, quand, dans un même volume, Einstein intervient pour parler de voyage dans le temps, des météorites amènent une nouvelle bactérie sur terre et les Américains se préparent à faire croire à un voyage sur la Lune, clairement, on est au bord de l’indigestion…
De plus, à la différence de XXth Century boys ou Monster, les personnages principaux laissent très indifférents. Au final, un moment de lecture qui est heureusement sauvé par la qualité de narration et les mécaniques (un peu trop) maîtrisées de N. Urasawa mais qui est inquiétant pour la suite de la série…
Bref :
Un numéro relativement décevant qui n’amène pas beaucoup de choses à l’intrigue. De plus, les ficelles de Naoki Urasawa commencent à devenir vraiment trop grosses et maladroites…